Triage de Pontarlier, 4h05, je suis aux commandes de la BB 25602 et m'apprête à emmener un ME 100 à destination de Dijon. Il est 4h07, tous mes essais sont faits et mon itinéraire de sortie est tracé. Le signal passe au blanc et je me dirige vers le triage de Gevrey. Mon train de 900 tonnes décolle sans difficulté. Je passe quinze minutes plus tard à Frasne laissant dernière moi la bifurcation qui vient de Vallorbe.
A 4h36 un carré m'oblie à m'arrêter au PK 392. Je cantonne derrière le Lutetia. Je reconnais bien ce site avec d'un coté les hautes parois rocheuses et de l'autre un mur de soutènement en contrebas. Beaucoup plus bas se trouve la vallée que nous pouvons voir de jour. Les feux de la loc éclairent vaguement l'abondante végétation. A quelques mêtres du signal, une cabane de cheminots fait partie du décor ferroviaire. Des employés de l'équipement travaillent quelques fois à proximité dans la journée. Des refuges intégrés dans la roche sont visibles du train. Nous sommes dans le Jura; la neige est fréquente l'hiver. Des triangles de déneigement sont donc placés de part et d'autre du signal.
Mon carré s'ouvre. Je passe les premiers crans et rentre dans le dernier tunnel avant Gevrey, long de 500 mêtres. Mon train longe le triage de Dôle à 5h12. Je regarde ma montre et ma feuille de route. J'ai deux minutes de retard. Ce qui est peu. Les montagnes Jurassiennes se sont transformées en plaines. Je traverse la gare d'Auxonne à 90km/h dix minutes après. Il me reste encore 26 km à couvrir que je parcours sans difficulté. J'arrive à Gevrey à 5h41. Je termine mon service après avoir ramené la machine au dépôt de Perrigny. Le jour n'est pas encore levé sur la ville de Dijon en ce mois de Juillet...

Réalisation de ce diorama :
Construction de l'infrastructure
Les rochers
Les murs et les accessoires
Le fond de décor
Les arbres et le flocage
Les accessoires ferroviaires