Liste
des améliorations :
Maintenant, lancez vous sans complexe ni crainte des critiques de ceux qui
bientôt vous jalouseront secrètement.
4. Câblots 1500 V :
Récupérez les mains montoires d'origine, les plus longues, car elles simuleront
le câble à peu de frais. Munissez vous de fil de cuivre ou de laiton de
0,8 ou 1 mm pour fabriquer la prise et procédez comme indiqué sur la figure
3. L'opération de meulage est la seule difficulté de cette phase. Pour la
soudure, utilisez toujours de la pâte à souder, avec parcimonie, bien entendu....
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5.
Boutons de manoeuvre des baies :
Les voitures "OCEM" disposaient aussi de poignées pour assurer cette fonction,
mais leur reproduction à l'échelle est problématique. Les boutons par contre,
sont très faciles à réaliser. Sur la voiture montée, et à l'aide d'un foret
de 0,4 ou 0,5 mm, ou encore d'une pointe à tracer, effectuer des amorces
de trous sur la vitre. Respecter les alignements et les écartements. Les
marques ainsi réalisées imiteront à s'y méprendre les boutons. Si vous êtes
dans un bon jour, rendez encore plus réaliste leur présence à l'aide d'un
pinceau garni d'une infime quantité de peinture argentée. Cette opération
est délicate, attention aux bavures et souvenez vous que le mieux peut devenir
l'ennemi du bien. On pourrait encore insérer des petits pions en fil de
laiton dans la vitre elle-même, mais l'opértion est délicate et le jeu en
vaut-il la chandelle ? Par contre, puisque nous en sommes aux vitres, il
est très simple de simuler leur ouverture en supprimant un peu de matière.
Songez, par cette opération élémentaire, au degré de réalisme que vous obtiendrez
en installant un personnage derrière ! Les voitures "Corail" n'autoriseront
jamais ce luxe de détail.
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6. Les marchepieds:
Les
marchepieds Sur certaines voitures JOUEF, vous constaterez l'absence de
marchepieds inférieurs afin de permettre le débattement du bofie. Il vous
faudra recourir à une chirurgie plus lourde car devrez reculer l'axe du
bogie. Un excellent article de Bernard CANET paru dans "Voies ferrées" fin
2000, explique avec force détails cette modification. Cet article traite
également de modifications encore plus profondes qui ne sont pas à la portée
du modéliste lambda surtout pour des voitures à rivets apparents. Quant
aux marchepieds, la méthode de Bernard CANET, me semble un peu compliquée.
La fabrication de marchepieds en laiton ne pose pas de réel problème. Reportez
vous à la figure 4, ce qui est préférable à un long discours.
Façonnez le marchepieds en feuille de laiton de 0,3, et à l'aide de fil
de 0,4. Une fois l'ensemble soudé, présentez le, sous l'existant et pointez
avec précision l'endroit où vous devrez percer. Percez légèrement en biais
à 0,4 ou 0,5, faites un essai à blanc, redressez les supports si nécessaire,
enduisez d'une petite quantité de colle, et enfoncez les deux supports simultanément.
Le nouveau marchepied devra se trouver à une distance de 3mm sous le supérieur,
bien parallèle. Sans ajouter de feuille de plasticarte et bien exécuté,
cet assemblage est très solide. L'empreinte laissée par la pointe à tracer
dans le plastique doit vous permettre de présenter le foret sans qu'il ne
dévie dès le début du perçage en vous assurant une excellente précision.
Cette technique est issue de celle utilisée pour les métaux et vaut bien
sûr pour le laiton. Percer un trou de 0,5mm à main levée sans utiliser cette
méthode sur une feuille de laiton est une garantie d'échec avec bris du
foret en prime. Donc, pointez avant de percer !
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7. Supportage des soufflets
:
Toujours
dans le même fil de laiton, forrmez une pièce telle que sur la figure 5.
Cette pièce sera fixée dans la face d'extrémité de la voiture et la queue
que vous aurez prévue suffisamment longue permettra de la maintenir , même
sans collage. Effectuez auparavant les perçages aux endroits indiqués, y
compris sur le support du soufflet. Le pointage y présente ici tout son
intérêt. Pliez ensuite à l'équerre, un petit morceau du même fil, installez
la première pièce, enfoncez l'autre dans le soufflet, repliez la queue à
l'intérieur et soudez l'ensemble comme indiqué sur la figure. Vu la taille
des pièces, la chaleur n'aura pas le temps de se transmettre au plastique.
Si vous redoutez une soudure aussi près du plastique, soudez à part mais
le montage sera incertain.
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8. Supportage des soufflets
:
Les
bogies ainsi que les flasques de roues, seront peints en marron claire nuance
rouille. La peinture doit être mate et additionnée de diluant pour que la
couche soit fine et n'empâte pas la gravure (le white spirit remplace avantageusement
le diluant et coûte beaucoup moins cher). Les ressorts à boudin ne seront
peints que sur leur génératrice extérieure, ce qui leur donnera plus de
relief, les ressorts à pincettes seront quant à eux un peu plus sombres,
car ils étaient graissés. Assombrir également les boites d'essieux et les
glissières en raison des inévitables traces de cambouis dont elles étaient
recouvertes. N'omettez pas la dynamo, ni les caisses à batteries, sans oublier
les cablots de couleur noire avec leur étiquette blanche de la haute tension,
ainsi que les supports de soufflets. Même si les intérieurs sont en plastique
teinté d'origine, vous devrez aussi peindre les têtières des sièges de 1ère
classe en blanc, et les sièges des 2ème et 3ème cl. en vert foncé, couleur
de la moleskine qui les recouvrait.
Enfin,
peindre les miroirs et les photos qui sont généralement moulés dans les
cloisons. (vous n'êtes pas tenus de détailler les photos!)
Cette
dernière opération terminera le lifting de votre voiture. Comparez maintenant
avec un modèle issu du commerce : ça n'a rien à voir !
Comptez
cependant une bonne dizaine d'heures de travail par voiture au minimum,
c'est le prix à payer pour obtenir un résultat de qualité, et il y a fort
à parier que les nouvelles voitures JOUEF, quand elles sortiront, nécessiteront
encore un petit coup de pouce.
Jean
Luc CHERON
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